Vers des pratiques industrielles plus durables grâce à la technologie

Les industries qui reconnaissent avoir le plus d’impact sur l’environnement sont celles qui prennent le plus de mesures pour développer des pratiques plus durables.
Contraintes par un cadre législatif, les entreprises doivent intégrer de plus en plus des valeurs de durabilité à leur stratégie.

Et dans la transition écologique, l’industrie agricole a un rôle clé à jouer. De plus en plus consciente et contrainte, elle adopte de nouvelles pratiques plus durables et entre dans une nouvelle ère grâce à l’innovation technologique.

Comment l’essor de nouveaux outils agricoles aide-t-il cette industrie à réduire son impact environnemental ?

La robotique à la rescousse des cultures végétales

Pour préserver l’environnement et les ressources naturelles, les lois incitent de plus en plus les agriculteurs à adopter de nouvelles pratiques pour réduire l’utilisation de produits phytosanitaires qui impactent les consommateurs, les sols, les milieux aquatiques et la biodiversité.
Cette réduction exige des tâches pénibles (désherbage, paillage), chronophages et une importante main-d'œuvre agricole.
Les innovations technologiques facilitent la mise en œuvre de nouvelles pratiques qui favorisent une production préservant les ressources naturelles, la santé des consommateurs, la sécurité des opérateurs et la compétitivité des exploitations.

• Les mobilités autonomes dans les champs cultivés

En constante évolution, les robots agricoles sont dotés de technologies très sophistiquées telles que la reconnaissance d’images, la perception visuelle de l’environnement, la géolocalisation et l’intelligence artificielle. Ils sont programmables, s’adaptent aux besoins de l’agriculteur et permettent d’effectuer les tâches pénibles de manière autonome, efficace et d’une haute précision.
Ces solutions robotiques remplacent donc le travail manuel. De nouvelles pratiques mettent alors en symbiose l’environnement et les exigences économiques, car elles permettent une meilleure productivité sans impact destructeur sur l’environnement.

●    La robotisation des tâches agricoles

Sur les exploitations agricoles, ces robots permettent de maîtriser l’enherbement, suppriment le paillage, réduisent le temps de travail sur les parcelles et le coût de revient du désherbage. Ils permettent de réduire voire de supprimer les désherbants chimiques et de mieux contrôler les quantités de semences. Les cultures sont moins malades et naturellement plus résistantes.
Que ce soit dans l’agriculture biologique ou conventionnelle, le désherbage automatique contribue à réduire l’utilisation des pesticides et à réorganiser le temps de travail.

Oz et Dino sont des robots programmables développés par la société Naïo Technologies pour automatiser les tâches pénibles telles que désherber, biner, semer, planter, tracer des sillons en cultures maraîchères et arboricoles. Chaque robot peut être équipé de différents outils pour différentes tâches.
Grâce à ces robots agricoles, les exploitants obtiennent un désherbage mécanique précis.
 
Pour faire face aux enjeux économiques, écologiques et sociaux, de plus en plus de viticulteurs adoptent le robot enjambeur Vitibot sans conducteur. Il permet de limiter drastiquement l'utilisation de désherbants chimiques dans les vignes, de respecter les normes écologiques tout en ayant une pénurie de main-d'œuvre.
Équipé d’un moteur d'entraînement électrique I&W, les robots Vitibot fonctionnent en autonomie avec une énergie 100 % électrique donc sans émissions de CO2 , ce qui rend leur intégration au processus de production plus cohérente et responsable.

Le robot polyvalent Vitirover facilite aussi la mise en œuvre de pratiques durables. Dans les vignes et en arboriculture, il tond les sols enherbés et permet de supprimer les pesticides nuisibles aux sols, à la biodiversité et aux consommateurs. Autonome, il fonctionne avec l’énergie solaire.

Polyvalent, adaptable, précis, le robot CEOL est conçu pour effectuer les travaux agricoles tels que le semis, la fertilisation, le désherbage, les récoltes en toute autonomie. Grâce à son moteur hybride, il dégage peu d’énergie fossile, quatre fois moins qu’un tracteur classique.

L’objectif de la transformation des pratiques des industries agricoles est de produire mieux et de façon responsable. C’est pourquoi, les petites, moyennes et grandes exploitations ont tout intérêt à intégrer les robots autonomes agricoles car ils présentent trois intérêts
majeurs : écologique, économique et social.

La technologie au service de la préservation des ressources naturelles

Économie de moyens, production en circuit fermé et utilisation limitée des ressources naturelles, les fermes aquaponiques sont-elles l’alternative écologique à l’agriculture
intensive ?

●    L’aquaponie

L’aquaponie est une méthode de production agricole qui produit dans un écosystème des cultures végétales et des poissons. Le système hydroponique, c’est-à-dire la culture des plantes, fonctionne grâce au système d’aquaculture et inversement, les poissons se développent grâce aux plantes.
Les déjections des poissons enrichissent l’eau en engrais naturels, les plantes s’en nourrissent, filtrent l'eau et la purifient pour les poissons.
Cet environnement en autogestion fonctionne grâce à des processus chimiques qui exigent de l'oxygène, notamment lors de la nitrification pendant laquelle les bactéries aérobies transforment l’ammoniac en nitrates.

Le facteur primordial pour que le système soit viable est l’oxygénation des bassins. Différentes solutions d’oxygénation permettent d’optimiser les processus chimiques. Ainsi, un compresseur d’air et un diffuseur de fines bulles sont nécessaires en continu pour que l’ensemble interagisse dans de bonnes conditions.

Grâce à ces solutions simples et efficaces, l’industrie agricole peut intégrer de nouvelles pratiques durables pour produire des végétaux et des protéines et nourrir la population à l’échelle locale et nationale. L’aquaponie offre de nombreux avantages pour produire en respectant l’environnement :

●    La préservation des ressources naturelles. L’aquaponie fonctionne en circuit fermé ce qui permet d’économiser l’eau douce. Son apport est limité, car l’eau des poissons est renouvelée grâce au biofiltre des plantes puis réinjectée dans le bassin des poissons et ainsi de suite.
●    Le respect de l’environnement et de la santé. La culture aquaponique n’utilise pas de pesticides responsables de la pollution des terres agricoles, des milieux aquatiques et de problèmes sanitaires.
●    Repos de la terre. De plus, la culture hors-sol empêche l’appauvrissement des sols dû aux monocultures et aux intrants chimiques.
●    Une production locale et responsable. Un des grands avantages de l’aquaponie est son adaptabilité. Elle peut être installée partout en ville, sur les toits des immeubles, ou à proximité. Cela permet de proposer aux consommateurs des produits en circuits courts, réduisant ainsi les transports d’acheminement des marchandises.

Les fermes aquaponiques peinent encore à se répandre sur tout le territoire, pourtant leur développement permet aujourd’hui d’allier l’agriculture industrielle et la transition écologique.

L’agriculture a besoin d’innovations technologiques disruptives pour intégrer systématiquement des pratiques durables respectueuses de l’environnement. Ces dernières années, des robots de précision et des solutions innovantes ont été développés pour aider les industriels agricoles à la transition agroécologique.
BIBUS France contribue à la mise en œuvre de pratiques respectueuses de l’environnement en proposant des solutions performantes comme les moteurs d’entraînement électriques I&W ou les compresseurs d’air Secoh.

*https://agriculture.gouv.fr/france-2030-ouverture-dun-appel-manifestation-dinteret-equipements-pour-la-3e-revolution-agricole